Nous avons donné cet interview au Figaro au début de Juillet qui fait le tour des questions concernant la libération d’entreprises en France et ailleurs.

LE FIGARO. – Vous êtes le promoteur de l’entreprise libérée et avez écrit des livres sur le leadership libérateur. Existe-t-il une méthode pour libérer les salariés ?
Isaac GETZ. – Je reçois régulièrement des mails de chefs d’entreprise qui m’interrogent sur la manière d’appliquer mes théories sur l’entreprise libérée et le leadership libérateur. Je leur réponds qu’il n’existe ni modèle ni méthode pour le mettre en place. Le taylorisme est un modèle. L’entreprise libérée est une philosophie qui repose sur des croyances liées à la nature humaine : que les gens préfèrent la confiance au contrôle, que chacun ait des dons, que les hommes et les femmes préfèrent s’autodiriger que d’être dirigés.
Le dirigeant doit-il croire en ces valeurs pour les appliquer ?
Il le doit. Je me souviens d’un dirigeant qui avait pris conscience qu’il possédait deux moi. Un moi personnel qui pratiquait ses valeurs avec sa famille et ses amis et un moi professionnel qui les laissait à la porte de l’entreprise. Il dirigeait et contrôlait. Cette situation schizophrénique a fini par lui peser. Il a décidé de vivre avec un seul moi. L’entreprise libérée le lui a permis.

On peut lire la suite de l’interview  ici