Une tribune que nous venons de publier dans Harvard Business Review France à l’occasion de notre participation au Forum de Positive Economy au Havre.
Les entreprises libérées existent depuis 1958 et W.L. Gore, le fabricant de Goretex. La 1ère génération – allant du 5e assureur américain USAA au leader mondial du design IDEO, des industriels Semco au Brésil et FAVI en France au leader mondial de jouets Radica Games en Chine – a fait preuve d’une incroyable création de richesses humaines et, par conséquent, de richesses économiques, pendant des décennies. Depuis 2005, la 2e génération est apparue avec Poult, ChronoFlex, IMATech en France, le ministère belge de la Sécurité Sociale ou encore le géant indien de l’informatique HCL. Enfin, depuis 2012, la 3e génération d’entreprises libérées a constitué, surtout en France et en Belgique, un véritable mouvement avec Airbus, Decathlon, Kiabi, Michelin, le ministère belge des Transports, quelques caisses de la sécurité sociale française, et des centaines de PME. Il est trop tôt pour établir le bilan de cette dernière génération, mais comment expliquer cette multiplication d’entreprises libérées et surtout en France, pays peu connu pour son regard positif sur le travail ?
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