Le complot de mauvais managers ?
Nous avons déjà écrit à propos du coût du stress pour les entreprises. Il est aussi connu qu’un des facteurs clé du stress chez les salariés consiste en mauvaise relation avec leur manager. Ci-dessous vous trouverai une petite vidéo de moins de 2 minutes qui décrit bien tous les dégâts que les « mauvais managers » causent aux entreprises.
Le film se termine par l’invitation « learn more about HR programs. » Un commentaire sur YouTube juste en dessous de la video est sans ambiguïté: « HR programs in most Fortune 500 are simply the strong arms of bad management. »
En effet, pour proposer un remède il faut d’abord établir le bon diagnostic. Les entreprises investissent des millions dans les formations de leurs managers. Certes, beaucoup parmi eux s’améliorent, apprennent à mieux écouter, impliquer, faire confiance. En même temps, comme le savent les lecteurs de « Liberté & Cie », il y a des limites à ce qu’un bon manager peut accomplir à l’intérieur d’une bureaucratie hiérarchique — un terrain fertile pour les mauvais managers et aride pour les bons.
Alors, regardez le film pour l’instant.
Une bureauçratie hierarchique, un terrain fertile pour les mauvais manager et aride pour les bons…c est bien vrai! Mais a quoi reconnait on un vrai manager? N est ce pas celui qui ne dit pas toujours oui, çelui qui n ecrase pas les autres ou celui qui est avant tout reconnu par ses pairs et respecte de ses collaborateurs?
Dans les entreprises libérées un bon manager est un leader, cad celui qui est au service de son équipe plutot que considerer l’équipe au service de ses objectifs et ses ambitions.
Bonjour,
N’y a t-il pas aussi une limite à se mettre ‘au service de’ ?
Encore faut-il que toute l’organisation de l’entreprise soit au diapason.
Car un manager leader, mais isolé, seul dans cette logique, sans que cette logique ne soit impulsée par ses dirigeants, ne peut pas véritablement exercer ses talents.
Les entreprises libérées ont de la valeur parce qu’elles sont trop rares…
Comment faire pour promouvoir de la richesse en dehors de la rareté ?
Bonne journée
Virginie
Vous avez raison pour la libération qui est menée par le N1 toujours (d’une PME ou BU). Toutefois le manager peut arreter de considerer l’equipe d’être au service de SES objectifs et se mettre au service de son équipe pour qu’elle puisse provouvoir la vision de l’entreprise.
Entièrement d’accord avec vous, à condition que les objectifs se mesurent avec des moyens et des résultats réels et non pas avec des tableaux de bord strictement financiers, le plus souvent virtuels. On en revient donc toujours au N1…
Sinon, changer d’entreprise ou en créer une !
Mais pas évident pour tout le monde…