Un article très intéressant sur le mal inévitable que la bureaucratie fait à l’entreprise et à sa capacité d’innover et de croitre. Les solutions pour croitre malheureusement ne traitent que très partiellement le mal diagnostiqué et certains exemples cités tel General Electric—une entreprise plus que traditionnelle—laisse à désirer. Mais dans la globalité le constat est très juste.

Manuel de survie dans un monde complexe

par Philippe Escande

Connaissez-vous l’histoire de la fourmi travailleuse ? Elle fait florès depuis de nombreuses années sur Internet. Une fourmi travailleuse remplissait sa tâche avec entrain, bonne humeur et productivité, quand son PDG, un frelon, décide, les bonnes affaires aidant, de lui adjoindre une coccinelle manager pour accroître ses performances. Celle-ci met en place des procédures, des réunions, un reporting et embauche rapidement une secrétaire (une araignée). Mais l’ambitieux PDG demande plus d’études encore. Un zélé cafard lui est adjoint. Devant la baisse inexplicable de productivité de la pauvre fourmi et sa protestation devant la paperasserie envahissante, une cigale chef de service est nommée pour la surveiller. Celle-ci commence par changer le mobilier de bureau, acheter un ordinateur neuf, puis faire recruter un adjoint devant la masse de travail. Face au climat social qui se dégrade aussi vite que les performances de l’entreprise, un consultant hibou est appelé en renfort. Il préconise, on s’en doute, une réduction du personnel… Et c’est comme cela que la fourmi travailleuse fut licenciée !

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