Dans cette tribune pour Acteurs publics, le Cercle des Pionniers de la Libération de l’Administration analyse les conditions pour faire émerger dans les administrations un nouveau mode de management fondé sur la confiance et la liberté d’initiative.
Par le Cercle des Pionniers de la Libération de l’Administration
4 mars 2022, mis à jour le 25 avril 2022
Dénoncer les impérities du service public est un sport national : sa lourdeur, son manque d’empathie à l’égard du citoyen, son poids pour le budget de la nation… Pourtant, les équipes sur le terrain sont mobilisées pour bien servir la population et la plupart des administrations ont su gérer la crise Covid et assurer la continuité du service public. Paradoxe : d’un côté le dévouement des équipes et leur capacité d’action et de l’autre tous les problèmes affectant le service public en temps normal. Ce paradoxe est bien reconnu dans la sphère publique. Ainsi, une étude récente de la direction interministérielle de la transformation publique (DITP, disponible en ligne ) pointe les insuffisances de l’organisation du travail dans l’administration et leur similitude avec celles des entreprises. Privé ou public, tous partagent les obstacles et conséquences de cette situation.
Par exemple, la diminution de l’engagement des salariés et agents en France (7% s’affirment engagés au travail, tandis que 75% s’estiment désengagés et 18% expriment activement leur mécontentement selon le baromètre de Gallup 2020) constitue une source de diminution de la productivité, de la qualité de service et de la capacité d’innovation. Autre exemple, les administrations comme les entreprises souffrent de la perte d’attractivité de la marque employeur par rapport aux nouveaux modes de management et aux entreprises de type start-up ou Gafam. Enfin, agents et salariés questionnent ouvertement leurs organisations sur le sens de leur engagement et le bien-être au travail, particulièrement les millenials – déjà 50% des salariés et 75% en 2030.
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