Yvelines : à la sécurité sociale, on travaille libérés
A la Caisse primaire d’assurance maladie des Yvelines, direction et salariés ont mis en place une nouvelle façon de travailler, inspirée des entreprises libérées.
Une ribambelle d’arbres multicolores en papier sont accrochés aux murs des couloirs. On peut y lire de petits mots griffonnés par les salariés : « C’est ceux qui font qui savent » ou encore « Souriez, vous êtes apprécié ! »
Difficile d’imaginer, en arpentant ces couloirs, que l’on se trouve non pas dans une start-up mais à Versailles, au siège de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) des Yvelines, avec ses 1 300 salariés et sa lourdeur administrative légendaire. Sauf que voilà… Dans les Yvelines, l’entreprise de statut privé qui remplit une mission de service public a opéré depuis 2016 un changement radical d’organisation, comme d’autres caisses et administrations. Elle adopte les principes de l’entreprise libérée, un mouvement né dans les années 1960 aux Etats-Unis et qui essaime ces dernières années sous l’influence notamment du professeur et auteur Isaac Getz*. Fini les codes de l’entreprise traditionnelle, les horaires rigides pour les salariés, les systèmes de validation sans fin, la pyramide des chefs. Place aux initiatives et aux « groupes d’intelligence collective » où chacun donne son avis.
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