Nous avons écrit dans le passé sur le lien entre l’entreprise libérée et l’organisation de l’armée.
Cette chronique, parue dans Le Monde et coécrite avec un commissaire de la Police en Belgique et innovateur social Erwin Van Waeleghem, traite du lien entre l’entreprise libérée et l’organisation des services de sécurité dans leur lute contre le terrorisme.
« Ecoutons les agents de terrain dans la lutte contre le terrorisme »
LE MONDE | 25.08.2016
Par Isaac Getz, professeur à l’ESCP Europe et Erwin Van Waeleghem, commissaire de police en Belgique
Il est trop tôt pour tirer les leçons des déficiences des services de sécurité concernant les attaques terroristes de 2015-2016 en Europe. Il en va autrement des attentats de 2001 aux Etats-Unis. Examiner ces manquements, autant que les meilleures pratiques organisationnelles de centaines de structures, nous fournit des leçons uniques sur la façon d’améliorer nos services pour mieux combattre le terrorisme.
Devinez où a été écrite cette note de service d’une salariée destinée à son directeur : « Les agents sur le terrain et leur manageur de proximité seraient mieux à même de mettre en place des solutions rapides et efficaces (…) pour prévenir des (…) risques. Bien que le personnel du siège ait (…) été d’une aide incommensurable (…), j’ai beaucoup de mal à penser à des cas résolus par eux et je peux en nommer plusieurs qu’ils ont “foirés” ! La prise de décision est intrinsèquement plus efficace et plus rapide quand elle est décentralisée plutôt que concentrée. »
Les dysfonctionnements du FBI
Vous pourriez penser que c’est une salariée d’une grande entreprise qui en est l’auteure, mais il s’agit en fait de Coleen M. Rowley, agent du FBI à Minneapolis. Elle a exposé des dysfonctionnements du FBI, lesquels, s’ils avaient été traités plus tôt, auraient pu prévenir les attentats du 11 septembre 2001.
Vous pouvez lire la suite de l’article ici.
Rétroliens/Pings