Givers & takers  S+B, 2013Quand je parle des entreprises libérées et du fait que la grande majorité de salariés y agissent pour le bien de l’entreprise, on me demande souvent : « Et les profiteurs de cette liberté? Ils vont en abuser pour leur propre intérêt. »

Cette question suppose que dans l’entreprise traditionnelle fondée sur la méfiance et le contrôle ce problème est réglé. Les chiffres de Gallup sur l’engagement de salariés français en faveur de leur entreprise disent le contraire : 61% sont les désengagés qui « roulent » pour eux-mêmes et 28% sont activement désengagés qui « roulent dans le sens inverse » en essaient de lui nuire.

Mais selon l’article de S+B ci-dessous sur Takers (les profiteurs) et les Givers (les contributeurs) la tendance des premiers à réussir dans l’entreprise traditionnelle est en baisse. En effet, dans l’entreprise de plus en plus collaborative les Takers sont sanctionnés par les pairs beaucoup plus que dans le passé. C’est une bonne nouvelle.

Elle fournit aussi la réponse à la question de départ. Dans les entreprises libérées les Takers sont comme une grande cheminée crachant la fumée noire : les pairs vont rapidement faire le nécessaire pour que cela cesse.

Voici l’article. Bonne lecture.

http://www.strategy-business.com/article/00175?gko=20eb9&cid=20130430enews&utm_campaign=20130430enews