La pointeuse fait des ravages au Parlement Européen —
Nous n’avons pas pu nous abstenir devant une telle démonstration de la puissance de la pointeuse dans les organisations bureaucratiques. Dans le reportage ci-dessous vous pouvez voir comment les gens qui doivent être l’incarnation même de la défense des libertés—les députés élus du Parlement Européen—devient des esclaves d’une bureaucratie.
Mais il y a une forte différence entre leur situation et celle d’un simple salarié. Ce dernier pointe car sa hiérarchie n’a pas de confiance qu’il va passer sur son lieu de travail les heures spécifiées au contrat (le traitant ainsi de tricheur), paie son salaire non pas pour le travail accomplie mais pour les heures passées (le traitant d’incapable), et enfin justifie son propre existence par la création et maintien des procédures bureaucratiques (devenant parasite). Tout ça est logique même si Weber n’en a pas parlé dans son éloge de la hiérarchie bureaucratique.
Mais notre parlementaire européen, lui n’a pas de hiérarchie ! C’est lui le chef car il représente les peuples souverains qui se gouvernent en Europe à travers les lois votés à Strasbourg. Comment ça s’est fait-il que les parlementaires ont voté une loi de la pointeuse qui les traite de tricheurs et d’incapables et qui a créé une bureaucratie parasite qui prélève leurs heures et calculent leurs émoluments ? Ceci reste une des mystères de la démocratie bureaucratique.